Noël

Noël

Nul doute que pour toi cette soirée sera vite tombée aux oubliettes,

Souviens-toi nous t'avons emmenée aux urgences,

Depuis plusieurs jours une forte fièvre t'amenuisait,

Sans force et sans couleur, toute mignonne et toute câline, contre ta maman tu voulais rester,

Courageuse et docile tu as tout observé, regardé ta petite main se faire piquer,

Quelques heures à patienter, à arpenter le couloir avec ton papa, à essayer de dormir,

Pour finalement, dans la nuit de Noël, sans mal déclaré, rentrer à la maison.

Un an

Un an

Ma princesse, déjà un an !

Ton premier gâteau au chocolat, tu aimes beaucoup ça et tu en redemandes au goûter !

Une carte de Grand-Père et Grand-Mère avec des petits chiens dessus: tu leur fais de gros câlins !

Plein de cadeaux que tu es ravie de déballer tu as très bien compris que c'était pour toi !

Ton Papa qui est rentré déjeuner pour l'occasion !

Une bougie au milieu du gâteau: tu la regardes timidement en te demandant ce qu'on attend de toi !

Bonne-Maman qui t'entoure en ce grand jour !

Un appareil photo qui te mitraille et qui t'intimide!

Et pour nous que de souvenirs...

Un an que tu as décidé de montrer ta petite tronche rigolote,

Un an que tu nous réveilles tous les matins, et parfois la nuit,

Un an que nous ne pouvons plus dire de gros mots, (enfin on essaie)

Un an que tu ne nous laisses plus le temps de ne pas savoir quoi faire,

Un an que tu peux demander tout ce que tu veux à ton Papa, (si si je t'assure)

Un an que nous avons un budget couches,

Un an que nous savons apprécier le silence à sa juste valeur,

Un an que nous rions comme des enfants en t'imitant, (ça c'est quand tu dors)

Un an que nous chantons les sempiternelles comptines de notre enfance,

Un an que ta sieste est le moment le plus sacré du monde, (gare au téléphone qui sonne)

Un an que tu apprends à devenir une wonderwoman, (et là, franchement, tu gères)

Un an que sommes Papa et Maman, 
 

Un an que plus rien ne sera jamais comme avant, car avant il nous manquait ce grand Bien.

Joyeux anniversaire ma chérie !

Un peu en avance...

Un peu en avance...

Ce soir, ma petite fille est de sortie.

Ce soir, elle s'est faite toute jolie.

Ce soir, elle retrouve une petite amie.

Ce soir, elles vont souffler leur première bougie !

La 5ème

La 5ème

Le monde enchanté des parents est un monde à part, un monde qu'on ne peut vraiment comprendre que de l'intérieur, un monde où chacun a un vécu bien plus proche qu'il ne le croit de ses congénères.

Depuis que j'y ai mis les pieds, je suis surprise par tous les codes implicites, les expressions communes, les émotions similaires, les discussions qui reviennent quels que soient les lieux ou les milieux. Ça donne des échanges un peu lunaires du type:

• Oh mais montre, il en a combien ?
• 2 et bientôt 3...
• Ah oui, bravo dis donc ! Et ça va, pas trop dur ?
• Oh ça va, ça dépend des jours, pour l'instant on croise les doigts. Et toi, elle en a combien ?
• 5 depuis 2 jours ! C'est la fête ! Mais la 5ème a été un peu difficile.
• M'en parle pas, la fille de ma super copine a mis 3 semaines pour en sortir 3 d'un coup. Ils en ont bavé, ils ne dormaient plus la nuit. Elle a tout eu et ils lui ont tout donné, mais au bout d'un moment ils ont craqué. En plus elle était en retard, elle n'en avait que 3, tu vois le truc! Mais bon, heureusement qu'elles ont fini par sortir. Du coup maintenant ils stressent pour les suivantes.
• Ah oui, c'est l'horreur. Mais attends, il paraît qu'il y a un nouveau truc pour les soulager. J'ai une copine qui a testé, elle m'a dit que c'était top. Par contre c'est pas donné, hein, et puis bien sûr c'est pas remboursé. Enfin de toute façon, faut qu'on s'y fasse, ils passeront tous par là.
• Oui mais tu vois, j'ai une autre copine, son fils il en a sorti une dizaine, et il a jamais rien eu, alors bon hein...
• Oh la chance !
• Tu m'étonnes !

Bref, ce truc qui occupe toutes les papotes de mamans, ce truc qui donne un sujet de conversation aux adultes soucieux de s'intéresser un minimum à notre progéniture, ce truc qui nous pourrit les nerfs autant que les nuits, ce truc qui nous donne tant de tracas: c'est notre combat, mais souvenons-nous que c'est d'abord celui de nos petits trésors !

Bravo pour ta cinquième dent ma chérie !

Atchoum

Atchoum

Il y a des familles dans lesquelles c'est une habitude transmise de génération en génération (au moins!), d'autres dans lesquelles c'est une question de budget. Ici ce n'est ni l'un ni l'autre: nous mouchons notre fille avec du Papier Quotidien (so cute) parce qu'on n'a souvent que ça sous la main. Non pas qu'on se balade non stop avec un rouleau de Papier Qualitatif à nos trousses, mais petit à petit les rouleaux se sont éparpillés dans la maison, si bien que maintenant on en retrouve derrière le canapé, dans un placard de la cuisine, sous un oreiller, dans la voiture, au milieu des jeux de sa majesté.... Bref, dès qu'un milligramme de rhume fait surface, nous sommes parés en tout temps et en tout lieu pour l'éradiquer à tout jamais et lui donner une nouvelle vie au milieu des déchets recyclables. (ça se recycle le rhume? Mouais, pas très glamour...)

Notre princesse chérie s'est éprise de ces rouleaux si merveilleux:

• Tel un petit chaton qui joue avec une pelote de laine, dès qu'elle touche au Papier Qualifié, il se déroule si loin devant elle qu'elle part à la recherche du "bout du rouleau".
• Avec habileté et précision elle pourrait nous fournir pour les 31 de quelques années à venir en confettis super stylés, et également décorer la crèche d'une neige artificielle à base de Papier Quelconque.
• En tant que petite fille attentionnée et dévouée, elle est dans les bonnes dispositions pour prendre soin de ses parents quand ils seront croulants puisqu'elle s'évertue déjà à nous moucher plusieurs fois par jour avec ce Papier Quadrangulaire.

Bien entendu, ce sont des choses qui n'arrivent qu'exceptionnellement, c'est-à-dire uniquement quand je suis dans une phase éducative où j'estime que ma fille doit faire ses propres expériences et que je ne dois la brimer en rien. Le bonheur.

Petite maman

Petite maman

C'est par un beau jour d'hiver ensoleillé que ma petite princesse est devenue une petite maman. Tout tranquillement, elle n'a pas quitté une poupée qui jusqu'alors ne l'intéressait pas plus que n'importe quel autre joujou. Elle lui a fait moult caresses et bisous sur la tête.

Puis, sous mes yeux ébahis, elle l'a bercé dans son maxi-cosi (dans lequel elle ne tient plus mais qui sert de barricade pour qu'elle n'aille pas dans la cuisine) comme si elle avait toujours fait ça. De temps en temps elle lui refaisait des câlins, puis reprenait son balancement tranquille.

J'aurais voulu filmer cette scène si attendrissante, mais le moindre mouvement de ma part aurait troublé ces instants hors du temps. Les premiers soupçons d'instinct maternel de ma fille resteront donc uniquement gravé dans ma mémoire et dans mon coeur de maman toute émue !

Doudou

Doudou

Son doudou c'est son petit chéri, celui qui la fait sourire, celui qui a motivé ses premiers pas, celui qui la console (avec maman c'est mieux), celui qui est entré très tôt dans son vocabulaire, celui qu'il ne faut surtout pas oublier quelque part et enfin celui dont elle mord le museau en guise de geste tendre et affectueux.

Mais il y a aussi tous les autres, tous ceux qui gravitent autour de "doudou": les autres nounours et peluches. La richesse de son vocabulaire veut que pour l'instant ils soient tous appelés "doudou".

Quelle ne fut pas notre surprise lorsqu'à peine arrivée dans une station service sur l'autoroute, notre petite s'est soudainement mise à répéter "doudou" en tendant la main vers une montagne de peluches attendant patiemment un petit propriétaire. Société de consommation tu tentes bien trop vite les petits que nous tentons de protéger de ces besoins éphémères, à nous d'être plus forts et de ne pas craquer... même face à cette petite bouille illuminée, tellement mignonne et réjouie par tant de doudous !

Future geek ?

Future geek ?

L'un des principaux centres d'intérêt de notre petite, ce sont les nouvelles technologies. Beaucoup de bébés sont sans doute dans le même panier, génération oblige.

Dès qu'un téléphone se trouve dans son champ de vision, il devient la cible de toutes ses attentions et il est très difficile de lui faire changer d'objectif. Une fois la proie en main, elle jubile. 

En bonne chasseuse, elle l'observe attentivement, repère le moindre relief, le tourne et le retourne comme pour s'assurer de son inactivité. Puis, si la voie est libre, elle tente une délicate mise en bouche. Le festin est bien souvent de courte durée car un "NON" parental la ramène brusquement à sa réalité de petite fille du 21ème siècle. 

Le téléphone se retrouve alors rapidement à son oreille: voilà la ruse qu'elle a trouvé pour amadouer celui qui la gronde et feindre de passer un coup de fil. 

Mais si le "tateur" *  fait partie depuis quelques temps de son vocabulaire, nous attendons toujours le "alo".

*  comprendre "ordinateur" bien sûr, et non pas tracteur...

En avant

En avant

Ca y est : elle marche !

A dix mois et demi, comme si de rien n'était, comme si elle avait fait ça depuis toujours, comme s'il n'y avait pas de quoi s'extasier. Voilà, elle est comme ça ma princesse. Normale.

Désormais elle ne sera plus comptée parmi les bébés à la garderie, elle va pouvoir couper un peu le cordon de sa poussette, et surtout elle va pouvoir marcher à côté de son papa (oui parce que ça c'est trop cute un tout petit minus qui tend son bras tout là-haut pour donner la main à son papa).

Aller ma croquette, fonce !

Petit bébé devient grand

Petit bébé devient grand

Chaque progrès est fabuleux. Chaque nouvelle acquisition me fascine, même la plus minime.

Jusqu'à présent notre crapule se contentait de sortir les légos d'une caisse, d'enlever les petits objets d'une boîte, de vider le contenu d'un placard... Désormais elle parvient à mettre les objets dans quelque chose: elle remplit le coffre de sa petite voiture, elle range ses légos dans la caisse, elle met ses affaires dans son sac. Il s'agit d'une étape importante car maintenant elle participe au rangement de ses jouets.

Petite gourmande, elle sait très bien se faire comprendre quand elle veut un gâteau ou un petit pain, ces deux mots font désormais partie de son vocabulaire. Elle apprécie aussi beaucoup le fromage (les chiens ne font pas des chats) alors on lui fait déguster différentes saveurs de nos régions, et même du Cantal, merci Grand-Mère !

Autre changement notable, c'est qu'après l'acquisition de la station debout, notre bébé sportif acquiert petit à petit la marche bipédique. Comme tous les parents nous congratulons exagérément notre petite pour l'encourager dans ses efforts. Ce qui marche le mieux (c'est le cas de le dire...), c'est quand on l'attire avec son doudou: si elle pouvait elle courrait pour l'attraper !

Fatiguée à ses heures, elle sait très bien nous faire comprendre quand elle veut retrouver son doudou chéri. Dès qu'elle est fatiguée à la fin de son déjeuner ou de son dîner, elle se penche sur le côté de sa chaise haute et laisse tomber sa tête comme si elle n'avait plus la force de la porter. Ou alors, elle se couche par terre en suçant son pouce, puis se positionne en bas des escaliers pour nous signaler qu'il est grand temps de monter la coucher. Et enfin, le troisième signal de fatigue c'est lorsqu'elle nous fait "au-revoir" avec sa main. So cute.

Papa chéri

Papa chéri 

A la recherche de nouvelles idées pour occuper ma croquinette, chaque objet de la maison devient une occasion de découvertes et de progression. Le dernier en date, c'est un album photos.

Contrairement à ce que j'imaginais a priori, ma petite poulette s'est montrée très intéressée par cette activité et regardait chaque photo avec une attention particulière. A cet âge c'est difficile de savoir ce qui se passe dans la tête d'un bout de chou, et j'avais du mal à cerner si elle reconnaissait les personnes sur les clichés. 
 

Mon bébé expressif a trouvé le moyen de répondre à mes interrogations :
D'un coup d'un seul, son regard s'est illuminé, son petit visage s'est transformé, elle a souri et exprimé sa joie... quand elle a vu une photo de son papa !

Il lui faut sa dose

Il lui faut sa dose

De temps en temps elle est en manque,

Ca lui prend comme ça, tout d'un coup,

Elle abandonne ses joujoux, oublie son indépendance,

Et pour de très brefs instants, oh que c'est chou,

vient se blottir dans les bras de sa maman !

Aller plus haut

Aller plus haut

Chez nous les escaliers se transforment régulièrement en scène de théâtre où deux grandes émotions sont exacerbées: le joie de ma coquine et l'admiration de ses parents.

Telle une "naine sur des épaules de géants", lorsque l'un de nous deux la porte pour atteindre l'étage supérieur, elle est très fière de découvrir le monde sous un autre angle. Mais sa fierté n'est rien à côté de sa joie d'être suivie par son parent qui ne la porte pas. Elle se penche alors dans tous les sens pour mieux voir celui qui la suit. Sans d'autre spectacle que cette suite parentale, ma petite suivie rit aux éclats, comme cela ne lui arrive jamais à ce point dans d'autres circonstances. Joie communiquée devient alors joie communicative.

Quant à notre admiration, c'est que désormais notre poupounette arrive à monter toute seule les escaliers ! Et toc ! En cinq minutes et avec beaucoup de méthode, elle parvient en haut, toute essoufflée par sa vitesse et toute contente de ce qui est devenu pour elle un nouveau jeu. Le hic c'est qu'elle ne sait pas encore descendre toute seule...

Il fallait que ma plume immortalise ces scènes de vie, car nos mémoires oublieront vite ce qui capte pourtant toute notre attention aujourd'hui.

Je suis fan

Je suis fan

A l'âge des grandes découvertes, ma petite crapule veut tout voir, tout toucher, tout goûter, et aussi tout ouvrir. 

 

Il faut voir les efforts surhumains qu'elle fait afin de trouver la meilleure méthode pour ouvrir un placard dont la poignée est aussi haute qu'elle. A force de persévérance, elle y parvient et s'ouvre alors non seulement ledit placard, mais surtout un monde paradisiaque qui regorge de nouveautés et d'objets insolites.

Sur un bulletin scolaire on pourrait mettre un A en face de la consigne "vider un contenu de son contenant". Voilà une compétence acquise, car le placard ouvert devient rapidement le placard par terre. 

 

Et je suis fan. Je suis fan de ses efforts, je suis fan de ses progrès, je suis fan de sa joie sans borne quand elle réussit, je suis fan de ce qui peut l'occuper dix minutes sans moi, sans danger et sans bruit. A l'époque où j'étais nulli*, j'aurais sans doute eu quelques réticences à la laisser faire. Mais voilà, depuis neuf mois mon bébé me convertit au "laisse tomber tes principes éducatifs et fais comme tu peux". Alors je profite de ces instants que ma petite fille ne pourrait vivre en paix nulle part ailleurs que chez elle. 
 

Et elle aussi elle est fan !

* nullipare

De la quadrupédie à la bipédie

De la quadrupédie à la bipédie 

C'est un petit visage qui s'illumine, des yeux qui pétillent, un sourire de victoire et des mains encore bien accrochées. 

 

C'est un regard presque surpris, des petits petons un peu hésitants, des bras qui se musclent et une tête bien droite.

C'est une nouvelle réussite, une nouvelle découverte, une nouvelle technique et une nouvelle fierté dans sa vie de bébé : ma princesse se tient debout dans son parc !

Trouver chaussure à son pied

Trouver chaussure à son pied

L'affaire n'est pas mince, le coup de pied non plus.

Les petits petons de ma princesse commencent à prendre de l'autonomie et sonne déjà l'heure de les chausser.

Une telle décision ne se prend pas à la va-vite, surtout quand on voit le prix des minuscules godillots. A croire que les tarifs des chaussures sont inversement proportionnels à leurs tailles.

Le chausseur, professionnel, prend son rôle très au sérieux et me présente toute sa collection pour tout petits petons. Apprentie-maman docile, je répète donc que "ce n'est nullement un luxe ou une coquetterie", mais qu'il s'agit surtout d'apprendre à mon aventureuse à bien se tenir sur ses pieds, sans se tordre les chevilles et sans prendre de mauvaises habitudes de marche. Absolument mon cher Watson.

Ma princesse, non contente de cette nouvelle expérience, observe attentivement chacun des faits et gestes de celui qui la chausse. Elle semble pourtant loin de se douter qu'à cet instant c'est une reine, et qu'un seul pas de travers pourrait réduire à néant les prouesses commerciales du chausseur à ses pieds.

Le chausseur sachant chausser, la chaussée sachant (presque!) marcher, le choix est posé.

C'est un pas sur la terre et c'est un pas d'humanité: le propre de l'homme c'est de se tenir debout, je dirais même plus que c'est de porter des chaussures.

On cherche la petite bête

On cherche la petite bête

Ce qu'on ne sait pas c'est ce que notre fille pense quand on va la lever le matin et qu'on a une tronche de cake, si elle n'est pas traumatisée à vie par les barreaux de son parc, si elle trouve qu'on est complètement ringards, si dans sa tête elle prend position pour l'un ou l'autre de ses parents lorsque débat il y a, ou encore si après quasi deux mois de vacances loin de chez nous elle retrouvera ses marques en rentrant à la maison.

Mais ne cherchons pas midi à quatorze heures, la petite bête on sait qui c'est. On sait aussi ce qu'elle fait, éventuellement ce qu'elle dit, avec qui elle est, ce qu'elle veut, surtout ce qu'elle ne veut pas et bien sûr on sait très bien où elle est.

Ce n'est pas du haut de ses "presque huit mois" qu'elle va nous faire le coup de se cacher au point qu'on la cherche désespérément. Non, ma poulette n'oublie pas que tu as une petite puce reliée aux antennes des tripes parentales qui permet à tes géniteurs de savoir exactement où tu te trouves à l'instant i.

Toujours est-il que notre asticot sait à présent se cacher avec un rien de tissu sur la tête. Bien sûr nous jouons le jeu et nous faisons mine de chercher la petite bête. Ladite bestiole rabat alors ledit textile devant elle, et nous gratifie d'un rire communicatif qui nous dit : "Coucou c'est moi !"

A vos marques

A vos marques

Partez ! Plus rien n'arrête notre bébé dans sa course folle pour grandir, s'asseoir, attraper des objets et les taper l'un contre l'autre (d'ailleurs elle a le rythme dans la peau, of course), faire de longues tirades mêlant des "da", des "ba", des "ma" et quelques rares "pa", mais encore pour sourire, observer et imiter.

La grande étape ces jours-ci, c'est l'apprentissage du "4 pattes"; expression un tantinet amusante, car pour l'instant, notre quadrupède ayant cru bon d'ajouter sa tête, il s'agit plutôt d'un "5 pattes". L'exercice est difficile et demande moult répétitions, mais notre princesse Courage ne faiblit pas: à l'exercice sans se lasser elle se laisse aller.

Elle rêve de marcher, je pense à ma tranquillité,

Elle rêve de vitesse, je pense que ça m'intéresse,

Elle rêve d'exploration, je pense sécurité et attention,

Elle rêve d'indépendance, je pense vacances !

Qui sait, notre petite s'entraîne peut-être déjà pour de futurs jeux olympiques?!

Avec le nez dans le guidon, elle se balance d'avant en arrière tout en levant son petit popotin. De temps en temps elle sort la tête de l'eau et nous regarde avec beaucoup de fierté. Nous aussi nous sommes fiers, à nos yeux elle a déjà gagné bien des médailles d'or !

Aller, encore quelques jours et ce sera bon...

Independence day

Independence day

Comme ils sont agréables ces instants où mon bébé prend un peu d'autonomie !

Aujourd'hui ma micro-puce se trouve bien gâtée d'être invitée à jouer dans la tente de sa grande cousine. Nous les entendons papoter toutes les deux. L'une dérange, l'autre arrange. L'une pleure, l'autre console. L'une tombe, l'autre relève. L'une si fière de son indépendance, l'autre si délicieusement attentionnée. Merci Tchitchi !

Notre ado de 7 mois savoure déjà les quelques instants loin de ses parents...

Le choc

Le choc ...

... de voir mon "tout petit minus" bébé tout fier d'avancer sur une petite voiture d'enfant.

Ciel ! Mon bébé a grandi !

Il ne me reste plus que quelques mois avant de la voir rouler partout, car pour l'instant son papa est encore d'astreinte pour la tenir et éviter qu'elle bascule d'un côté ou de l'autre.

Petit bébé bienheureux avec tous les jouets de ses cousins!

Premier bain

Premier bain

Pour l'instant il ne s'agit pas franchement d'un premier bain de soleil (euh, comment vous dire?!). Dommage car j'ai acheté une super crème solaire, spéciale bébé: c'est-à-dire bleue quand on l'étale pour voir où on a mis de la crème. Je suis fan. 
 

Ce n'est pas non plus son premier bain tout court; on ne compte plus les heures passées à la voir barboter dans la baignoire. 
 

Mais voilà : notre bébé nageur fait ses premiers essais de piscine. Il faut voir cette petite crevette hurler de joie en apercevant l'eau à perte de (sa) vue, en enfilant son petit maillot de bain rose à froufrous (bien girly, j'ai craqué!), et en entrant toute excitée dans l'eau. 
 

Le top du top, c'est que la piscine est couverte ET chauffée et ça, c'est royal. On ne stresse pas à l'idée que notre bébé attrape la crève, il rentre dans l'eau comme un petit poisson qui retrouve son milieu naturel, et on profite nous aussi d'un bon moment.

Bref, vive les vacances, même sans beaucoup de soleil, ça fait du bien.

Check-liste vacances

Check-liste vacances

• les couches, les lingettes et le matelas à langer (Attention, on en a un de compét', spécial voyage: tout léger, tout mignon, tout confort et surtout tout pratique. Merci Lolo!)
• les doudous (au pluriel parce qu'il y a celui "au cas où elle perd l'élu")
• les bouteilles d'eau, le lait, les petits pots et les compotes (ça a l'air tout bête, mais c'est une sacré logistique quand on les fait soi-même)
• les lunettes de soleil (absolument nécessaires pour protéger ses petits yeux clairs... et surtout pour rentabiliser l'achat parce que ça nous a coûté un bras),
• les jouets (dans SA petite valise à jouets, petite chérie... on attend avec impatience le jour où elle la portera elle-même)
• le maillot de bain (à froufrous, un truc bien girly, j'avoue: j'ai craqué)
• le babyphone (si jamais l'idée saugrenue nous prenait de faire un break barbuc dans le jardin de nos copains)
• la petite cuiller spéciale bébé (pas indispensable mais ça passe mieux: c'est une cuiller magique)
• une couverture (of course, même en été),
• le carnet de santé (pour montrer les magnifiques courbes de croissance à ses grands-parents: il n'y a qu'eux que ça intéresse),
• le lit parapluie (pour les non initiés, c'est un lit de bébé transportable; une chouette invention dont on profiterait davatange si notre petite princesse ne s'amusait pas à gratter la toile du lit quand elle dort dans notre chambre)

Je liste

Je liste

Oui, je liste, sinon c'est la cata.

Je liste mes courses. Bon ok, c'est classique. Ce qui est nouveau ici, c'est de faire une liste alors que je suis à peine rentrée du Super je t'ai U. Et ensuite pendant toute la semaine je liste sur la même liste. Oui parce que maintenant, organisation oblige, il n'est plus question de retourner faire des petites courses par-ci par-là.

Je liste tous les nouveaux-nés de nos potes. Ce n'est pas pour faire un dictionnaire des prénoms, ni des statistiques (quoique ça pourrait être drôle), et encore moins une boîte à idées pour notre hypothétique numéro 2, c'est juste pour pouvoir cocher quand le cadeau de naissance est envoyé. 

Yep, je suis comme ça. 

Je liste mes questions pour le pédiatre. Un rendez-vous par mois, je n'ai pas intérêt à laisser passer les 10 minutes en parlant de la pluie et du beau temps. Non, il est question ici de la santé et du bien-être de mon bébé, alors Efficacité et Exhaustivité participent au rendez-vous. 

 

Je liste tout ce qu'on doit emporter pour partir en we (ou en vacances quand on a de la chance). Bon heureusement, maintenant on a de la place dans la voiture, parce que le maître-mot de cette liste c'est "On ne sait jamais". Alors on se retrouve avec 50% d'affaires qui (au retour seulement) peuvent être considérées comme superflues.

Et pour la petite histoire, il m'est déjà arrivé de faire une liste des listes que je dois faire...

Besoin d'un coup de pouce

Besoin d'un coup de pouce

De temps en temps, baby chou a besoin d'un petit coup de pouce dans sa bouche :

• Quand elle a du mal à trouver le sommeil, elle suce son pouce et moi en signe d'approbation je lève le mien...
• Quand les courses (qui a dit shopping?) de maman sont trop longues, comme si elle voulait dire : Pouce !
• Quand elle se blottit dans mes bras juste après la sieste (âme sensible s'abstenir, c'est trop craquant)
• Quand il y a un trop grand laps de temps entre deux cuillers de compote... pourtant elle ne goûte pas sur le pouce.
• Quand elle fait la foire dans son bain et qu'un petit moment de répit est bienvenu (pour tout le monde)
• Quand elle se tourne les pouces, tout simplement.

En bref, elle a très bien acquis la gestion des temps de crise et elle sait très bien mettre à profit les temps d'attente. Il faut dire que nous avions coché la case "sucera son pouce". Ainsi ce qui fut demandé fut accordé : un pouce, et ça repart !

BBBBBRRRRRRRRRRRR

BBBBBRRRRRRRRRRRR

Grande découverte, grande serviette, grande patience.

Nouveau jeu de ma crapule, c'est le fameux et universel "bbbbrrrrrrr" : quand elle a la bouche pleine de préférence, sinon ce n'est pas drôle, elle nous montre quel nouveau bruit de mouche (ou de bulldozer) elle est capable de faire.

Je comprends mieux maintenant les publicités de lessives et autres détachants miracles. Quand on ne s'est pas frotté (c'est le cas de le dire) à une tâche de purée de carottes sur un gilet blanc, ou à de multiples minuscules petits points verts (les haricots VERTS, c'est super) sur une robe rose, on croit encore être une pro des lessives.

Nous avons investi: une blouse pour Sa Majesté du Déjeuner Recraché, et un tablier pour Sa Maman du Détachant Patient.

Nous sommes en plein débat pour savoir si elle n'a pas du tout conscience de sa bêtise ou si son air coquin reflète bel et bien sa fierté de réussir ce qui, pour elle, est une prouesse.

Toujours est-il que nous nous efforçons de ne pas rire quand elle fait sa petite tronche toute rigolote accompagnant le "bbbbbrrrrrrrrrr". Difficile exercice (de ne pas rire) car dans ces moments-là notre puce cumule les grimaces et les regards de chipie.

Alors, sans rire, pour tenir, il faut que je pense à mes lessives !

Première dent

Première dent

Hier elle a pointé le bout de son nez. Stop.

On a littéralement craqué. Stop.

Ca y est elle est "dentée". Stop.

Le temps a vite filé. Stop.

Où est notre bébé? Stop.

Demain elle se marie, après-demain elle est mémé. Stop.

Goûter au parc

Goûter au parc

Le goûter au parc, c'est également un moment de sociabilisation.

Assise sur le même banc qu'une dame âgée, je constate que ma petite sauvageonne observe ma voisine depuis une quinzaine de minutes, sans bouger d'un iota, en fronçant les sourcils et en plissant les yeux. Plongée dans un bon bouquin, je ne prête pas attention à ses grimaces et préfère profiter de ces minutes de calme.

Mais quand je l'entends pleurer d'un coup d'un seul, comme si le ciel lui était tombé sur la tête (ici c'est le pays d'Astérix et ses habitants souffrent des mêmes peurs symptômatiques), telle une louve qui protège ses petits, je bondis.

Après ses longues minutes d'observation, il faut croire que ma princesse au petit pois a analysé que ma pauvre voisine représente un danger pour elle. En tous cas, aucun doute, elle est pétrifiée.

Une fois dans mes bras, contrairement à son habitude, elle ne se calme pas. Elle ne quitte pas des yeux la petite dame qui, quant à elle, ne cache pas son désespoir de faire si peur à un bébé.

Ballotée entre la pitié de cette dame toute triste et la compassion pour mon bébé qui semble vivre une angoisse terrifiante, je décide de réconcilier les deux générations.

"Oh vous savez Madame, ne vous inquiétez pas, ne le prenez pas pour vous, c'est l'âge où les bébés découvrent que tout le monde n'est pas papa et maman..." (Tu parles, c'est juste que ta tête ne lui revient pas ...)

"Oh regarde mon bébé la belle voiture qui passe pas loin ! Ca ne t'intéresse pas ? Tiens prends donc ce petit lion dans tes mains! Tu n'en veux pas ? Attrape cette petite cuiller !..." Rien à faire, elle est toujours fixée sur l'ancienne.

Là je panique. C'est quoi son problème ?

Je suis sans doute trop indulgente. Je tente une autre méthode, en clamant bien haut et bien fort pour que ma voisine entende elle aussi le message (j'ai toujours dans l'idée de ne froisser personne...) :

"Ca suffit petite sauvage, la dame est très gentille (j'insiste...), tu peux lui faire des sourires et lui montrer comme tu es mignonne. Ce n'est pas gentil de la regarder comme ça. La dame serait très contente si tu lui parlais..."

Je patauge. La dame en question sombre de plus en plus: trop fatiguée pour changer de banc, elle se décale petit à petit à l'extrémité du mien. Je vois bien que mon bébé n'est pas plus rassurée: elle a toujours ses petits yeux plissés et ses sourcils froncés (trop mignon).

Ne sachant plus par quel bout la calmer, j'oublie un instant l'apprentissage théorique de la sociabilisation. Je laisse ma petite fille tranquille et tente de recoller les morceaux avec l'autre génération. Se lance alors une discussion sur tout et rien, nous parlons à bâtons rompus de la pluie et du beau temps (sujet très en vogue dès que les températures ne sont pas de saison).

Sans y faire attention, ma petite s'est ouverte et la voilà qui gazouille et raconte sa vie à ma nouvelle copine, tout en lui montrant ses plus beaux sourires.

D'accord mon bébé, la leçon est retenue: mieux que les discours, il y a l'exemple !

6 mois

6 mois 

  Voilà 6 mois que...

• je passe un temps fou sur doctissimo pour me rassurer, chercher, anticiper, m'améliorer, comprendre...
• notre maison se transforme petit à petit en zone habilitée pour les bébés  
• des petites billes noires m'observent dans le noir quand j'ouvre la porte après la sieste
• l'on n'a pas fait de grasse mat' et qu'on se demande si ça s'oublie ou si c'est comme le vélo (= qu'à la première occas' on arrivera à dormir au moins jusqu'à 9h, waouh!)
• des petits canards jaunes décorent les rebords de notre baignoire
• notre banquier essaie de nous joindre (il ne doit pas avoir d'enfant)
• je deviens une maniaque (ou presque) du ménage
• je me sens tout à fait à ma place dans le rayon bébé du supermarché
• je mets 100 ans à sortir de chez moi
• des petites robes sèchent sur l'étendoir à côté des miennes (ça c'est trop cute)
• les minutes pour moi, rien que pour moi, sont comptées
• je n'emploie plus l'expression "c'est un accouchement" (ceux qui disent ça ne savent pas de quoi ils parlent)
• nous faisons la course pour être le premier à la lever le matin (c'est LE moment de la journée à ne pas louper: elle gazouille et fait plein de sourires)
• je dois être OR-GA-NI-SEE ... sous peine d'être DE-BOR-DEE
• je dis bravo quand j'entends un rot
• la pharmacienne est ma meilleure alliée
• les départs en we sont de véritables déménagements
  
  
  ... je suis total in love de ce petit bout de chou ! 

Bonne fête Papa

Bonne fête Papa

La première de toutes, il fallait bien marquer le coup.

Notre bébé bricoleur a confectionné un beau cadeau pour son papa, lors d'un mercredi après-midi où notre cuisine s'est transformée en atelier d'activités manuelles... et pédestres (ou pieduelles ?!) .

Tremper les mains et les pieds dans la peinture blanche, c'était super ! De nouvelles découvertes, de nouvelles sensations, voilà qui a beaucoup plu à ma princesse.

Poser les mains et les pieds sur le papier bleu (ndlr: couleur préférée de son Papa) afin de faire des empreintes à peu près dignes de ce nom, ça c'était beaucoup plus délicat. Elle s'est tellement concentrée qu'elle en a bavé !

Passer plusieurs minutes sous l'eau du robinet pour enlever toute la peinture avant qu'elle ne finisse dans sa bouche, ça c'est ce qu'elle a préféré par-dessus tout. C'était fabuleux et elle y serait restée des heures !

Offrir son cadeau à son Papa chéri, voilà qui l'a ravie. Mais c'était encore mieux de manger le papier cadeau.

Que cela ne devienne pas une habitude: elle a fait la fête à son père en lui faisant des pieds et des mains...

Mon week-end de rêve

Mon week-end de rêve

Je postule pour gagner un week-end dans une thalasso... Concours proposé par mon blog favori "Les Mamans testent". En tant que maman, il s'agit d'envoyer une participation (photo, vidéo, texte... aucun support ne sera privilégié) sur le thème "Mon week-end de rêve" ... je tente sans grande conviction, sans grande motivation non plus (thalasso ... euh?! je ne m'y vois pas trop !), ça m'amuse plutôt d'essayer !

Un week-end plein de rêves,

C'est celui qui m'enlève,

Non pas pour faire la grève,

Mais seulement une trêve!

Un moment de répit,

Sans petits, sans soucis,

Sans réveil une nuit,

Sans "Maman j'ai fini" !

Un temps loin des fourneaux,

Loin de tous les chronos,

Sans penser aux kilos,

Enfiler un maillot !

Une opportunité,

Pour enfin profiter,

Sans culpabiliser,

De me faire chouchouter !

Une suspension du temps,

Vivre l'instant présent,

Savourer d'être maman,

Sans les cris des enfants !

Une chance de partir,

De suivre mes désirs,

Non pas pour m'enfuir,

Mais bien mieux revenir !

Un coin de paradis,

Prendre soin de bibi,

Ecouter mes envies,

Pour tout ça un grand oui !

Un séjour Thalazur,

Voilà une vraie coupure,

A ma candidature:

Donnez donc un futur !

J'ai un gros nez rouge

Depuis quelques temps, en tant que parents exemplaires qui cherchent le développement optimal de leur enfant, nous chantons "J'ai un gros nez rouge, un chapeau qui bouge, des traits sous les yeux, un air malicieux, ..." Et là, gros blanc, on ne se souvient plus de la suite.

Pas de souci, notre démarche pédagogique initiale étant axée sur le développement sensoriel de la vue (les gestes qui accompagnent la chansonnette sont bien pensés pour faire rire les petits; et ça marche) et de l'ouïe (chanson oblige), le but recherché n'est donc en rien altéré par les "lalala" qui remplacent aisément les paroles. Je parie même qu'elle n'y entend que du feu.

Mais aujourd'hui Papachou rentre plus tôt du boulot et nous voilà tous deux partis dans un élan éducatif prodigieux: nous recherchons les paroles de la chanson sur internet. Mieux que les paroles, c'est même l'orchestre du cirque qui nous accompagne. En rythme s'il vous plaît, notre princesse, assise bien droite sur le canapé, nous observe d'un air médusé. D'un coin de l'oeil nous vérifions que personne ne peut nous apercevoir par la fenêtre. Ah si on s'était imaginé faire ça...

En tous cas, ambiance garantie, notre bébé est aux anges et nous... nous sautons au plafond !

Chers voisins

Chers voisins 

En revenant de ma promenade quotidienne, tout en poussant ma poussette, je me dis intérieurement (oui intérieurement, car même si depuis qu'une petite grenouille partage mes journées, je dis beaucoup de choses tout haut, en parlant de moi à la troisième personne du genre "maman revient, elle va juste chercher son sac", j'essaie malgré tout de ne pas transformer la transmission du langage en une logorrhée incontrôlée) que la fameuse girafe Sophie est un jouet indispensable pour assurer la tranquillité des parents en toute occasion; parfois, et pour un maximum de tranquillité, il suffit de retirer le sifflet.

Non pas que ma grenouille soit en train de jouer avec, mais justement qu'elle manque depuis quelque temps à son éveil sensoriel.

Qu'à cela ne tienne, je cherche vainement où elle peut se cacher tout en pensant que son inventeur (Monsieur Rampeau, béni soit-il) a certainement fait fortune avec ce "jouet intemporel et transgénérationnel", que c'est amusant d'avoir appelé cette girafe Sophie parce qu'elle est née le jour de la Sainte Sophie (pour plus d'infos : http://www.vulli.fr/fr/histoire-de-sophie-la-girafe.html, je voue un véritable culte à la girafe), que ma fille ne diffère d'aucun bébé du monde pour son goût du caoutchouc et ... que ce serait quand même top de retrouver la bête.

Et soudain, dans la rue, je la vois, là devant moi ! J'écarquille les yeux, je crois rêver (oh le rêve, elle voit une girafe en caoutchouc), j'ai envie de lui demander ce qu'elle fait là.... toute sage, posée délicatement sur le rebord d'une fenêtre.

Merci les voisins, vous me sauvez la vie (ou presque) !

De quoi je me mêle ?!

De quoi je me mêle ?!

En entrant dans un supermarché, un quarantenaire s'exclame :

- Oh le beau bébé ! Vous en voulez un autre Madame ?

Espèce de goujat...

Au cours d'un coktail, alors que mon bébé est dans mes bras, une jeune fille inconnue m'accoste :

- Ah tu bois du coca ! C'est parce que le deuxième est en route ?

(euh ... non, je meurs de soif, c'est tout... je t'en pose des questions?!)

Peau de petits pois

Peau de petits pois

Avant je ne savais pas que ça existait, mais pour ma fille, fallait me lancer !

Mon dernier essai de purée de petits pois fut un échec: même après plusieurs minutes au mixer, ça faisait une espèce de pâte verdâtre immonde du genre "il a tout rendu ! ... ah non, il n'y a pas touché !", avec des petits bouts de "peau de petits pois".

Comme je m'investis corps et âme pour faire découvrir la diversité des légumes à mon bébé, je décide de renouveler l'expérience. Mais cette fois, je vais éplucher les petits pois ! Ca s'épluche des petits pois ? Bon j'en sais rien, en tous cas j'enlève la fine pellicule de "peau de petit pois" pour ne garder que la "chair du petit pois". Hum, ça fait rêver.

Je ne suis pas trop sûre de mon coup, je passe une heure pour mettre une centaine de petits pois dans mon mixer _ une centaine ça fait pas beaucoup _ et j'ai le temps de compter quel serait le coût de ma purée dans un grand restaurant, de me dire que je suis cinglée et de me demander si ma princesse se rendra compte de la chance qu'elle a....
Ladite princesse s'impatiente, car toute à mon expérience je n'ai pas vu le temps passer, et les douze coups de midi vont bientôt sonner (ndlr: ma fille a une horloge dans le bid, paraît que c'est normal).

Elle hurle, je me dis que c'est foutu; elle suce son pouce, ouf je peux encore ajouter une dizaine de petits pois; elle hurle à nouveau, je me dis qu'elle sera trop énervée pour goûter quoi que ce soit; elle trouve sa girafe Sophie (Sainte Sophie!), je mixe mes petits pois ("Aller ma puce j'ai bientôt fini")... j'ajoute un peu d'eau ("tu verras c'est très bon les petits pois").... je remixe ("si tu aimes maman t'en referas"... euh, je suis folle ou quoi?) ... et j'obtiens une purée toute lisse, d'une onctuosité parfaite, d'un vert appétissant _ finalement une purée de petits pois dans un grand restaurant ce n'est pas si ridicule. 

Ma fille m'observe _ elle a bien compris qu'il se trame quelque chose d'important dans ma vie, ou alors, plus probable, elle sait qu'elle aura bientôt quelque chose dans le bec. Mais ce quelque chose restera-t-il dans son bec ? Suspens ! Mon coeur bat comme à la fin d'un épisode de "24 heures" !
Le bec est grand ouvert, je lui fourre une cuiller de purée de petits pois en retenant mon souffle............ alors, alors ma puce, c'est bon ? Hum, c'est bon hein ? Dis à maman que c'est bon!

Eh bien soit ma fille est un vrai gourmet, soit elle sait faire plaisir à sa maman _ sans doute les deux _ en tous cas elle s'est léchée les babines, elle a avalé les quelques grammes de purée en un clin d'oeil, il ne lui manquait que la parole pour en redemander.
C'est décidé, purée de petits pois, tu me reverras !

La Bretagne ça vous gagne

Il faisait un grand soleil ce matin, ciel bleu et compagnie... du coup, tout en chantant avec ma fille, je me suis sentie pousser des ailes et me voilà en train de faire les carreaux.

"Aller ma puce, regarde comme maman fait bien le ménage ! Oh la la c'est tout beau chez nous ! Mais oui, c'est rigolo le pschit du lave-vitre ! Aller, plus qu'une et c'est fini ! Oh regarde ya plus de traces de tes petites mains poisseuses et de ta bave qui dégouline !...."

Bon moment de complicité, bon moment de gymnastique et de maniaquerie, bon moment de "je suis responsable de mon intérieur", bon moment aussi de "Mais qu'est-ce que c'est fiant de faire les carreaux, je me souviens maintenant pourquoi je ne les fais pas plus souvent" !

Bref, maintenant que j'ai fini, il pleut.