31 mars 2013

Pâques

Pâques

Jamais je n'avais réalisé l'absurdité de parler d'oeufs en chocolat. Allez donc expliquer à un bébé que ce sont des oeufs, non pas des oeufs de poule comme on l'apprend si bien dans les livres sur les animaux de la ferme, mais des oeufs en chocolat. L'équivocité est un concept encore un peu complexe pour ma fille, alors j'ai laissé tomber les oeufs en chocolat et me suis contentée (elle aussi d'ailleurs) des "petits chocolats".
Ca, elle a tout de suite compris. Les petits chocolats, elle les a très bien cherchés dans le jardin, avec son petit panier qu'elle tenait bien fort contre elle. Ca nous a épatés d'ailleurs de la voir si bien gérer la gymnastique: je regarde où je marche, je repère les petits chocolats dorés ou violets (selon la marque), je  les attrape et les mets dans le panier.
Le clou du spectacle c'est lorsqu'elle ouvre ledit "petit chocolat". Bel exercice de dextérité: inlassablement ses petits doigts tirent sur le tout petit papier d'aluminium coloré. Dès qu'elle aperçoit un milligramme de chocolat, ses yeux pétillent et elle rit tant sa joie est grande à l'idée de le mettre bientôt dans sa bouche. Cela la motive et le reste du papier se retire en un temps record. Otez-moi l'idée de couper le "petit chocolat" avant qu'elle ne l'enfourne tout entier dans sa bouche, j'ai à peine le temps de vérifier qu'il ne reste pas d'alu.
En tous cas, qu'il soit béni cet âge où on n'a pas à gérer la crise de boulimie ou du "je veux tout tout de suite". C'est bien tranquillement qu'elle déguste un "petit chocolat", et qu'elle s'en satisfait pleinement... et si par hasard je lui en donne un deuxième, je passe pour la mère la plus cool de la terre. Yep, il suffit d'un "petit chocolat" !

Joyeuses Pâques !

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