On cherche la petite bête
Ce
qu'on ne sait pas c'est ce que notre fille pense quand on va la lever
le matin et qu'on a une tronche de cake, si elle n'est pas
traumatisée à vie par les barreaux de son parc, si elle trouve
qu'on est complètement ringards, si dans sa tête elle prend
position pour l'un ou l'autre de ses parents lorsque débat il y a,
ou encore si après quasi deux mois de vacances loin de chez nous
elle retrouvera ses marques en rentrant à la maison.
Mais
ne cherchons pas midi à quatorze heures, la petite bête on sait qui
c'est. On sait aussi ce qu'elle fait, éventuellement ce qu'elle dit,
avec qui elle est, ce qu'elle veut, surtout ce qu'elle ne veut pas et
bien sûr on sait très bien où elle est.
Ce
n'est pas du haut de ses "presque huit mois" qu'elle va
nous faire le coup de se cacher au point qu'on la cherche
désespérément. Non, ma poulette n'oublie pas que tu as une petite
puce reliée aux antennes des tripes parentales qui permet à tes
géniteurs de savoir exactement où tu te trouves à l'instant i.
Toujours
est-il que notre asticot sait à présent se cacher avec un rien de
tissu sur la tête. Bien sûr nous jouons le jeu et nous faisons mine
de chercher la petite bête. Ladite bestiole rabat alors ledit
textile devant elle, et nous gratifie d'un rire communicatif qui nous
dit : "Coucou c'est moi !"
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